Le 10 octobre dernier, LaSalle a viré en zone rouge le THÉÂTRE DESJARDINS, d’habitude bien peigné. SOULDIA débarquait avec « Nouvelle vie », mais oubliez le titre : ce n’était pas une renaissance douce, c’était un retour au béton, aux tripes, au sale. SOULDIA crache ses vérités !
En première partie, BERLAM a balancé ses tripes sur scène. Un ovni à mi-chemin entre la tendresse et la rage tranquille. Il a fait taire les bavards dès le deuxième morceau.

Ambiance : yeux fermés, poing serré, cœur ouvert. Un vrai gars, sans costume ni personnage.



Puis SOULDIA a débarqué sur scène en skate, micro à la main, il n’y avait plus de place pour l’oxygène. Il a déversé ses rimes comme on vide un chargeur.

Derrière lui, DJ Manifest tenait le fort. Précis, tranchant, sans pitié sur ses platines. À sa gauche, Tom Veetee guitariste, punkeux, cracheur de chaos à six cordes, transformant chaque morceau en émeute sonore.


Ce n’était pas un show : c’était une exécution. Ligne après ligne, beat après beat, ils ont arraché le vernis et balancé la vraie vie à la gueule de La salle. SOULDIA ne vient jamais seul dans cette guerre, Die-On, Tel-Kel et Danny III ont fait leur apparition, prêts à foutre le feu. Chacun a balancé son flow tranchant, sa dose de rage et d’authenticité. La scène est devenue une véritable arène, un collectif soudé qui défonce les normes et fait trembler les murs.






J’étais sur scène, appareil en main, à mitrailler cette décharge d’énergie. Entre les jeux de lumière, les beats lourds et les réactions du public, il y avait de quoi remplir une carte mémoire en un rien de temps ! Pas de pause, aucun sourire fake, juste un gars avec des cicatrices et un solide talent !



En bref, une soirée exceptionnelle et moi, j’étais là pour en garder des traces, une rafale d’images à la hauteur de cette claque sonore.
TEXTE & PHOTOS : JORDANE CÔTÉ | CHICKS ROCK MEDIA