LAGWAGON + THE SAINTE CATHERINES + GROOVY AARDVARK + KARL BULLETS + SMELTER PROJECT + PROJEKT REVOLUTION | MONT-CARMEL-EN-FÊTE | 12.07.2025

C’est pas un secret pour personne : j’aime les festivals, j’aime les shows pis j’aime suer dans un moshpit quitte à être collée sur du monde que je connais pas, mais avec qui je partage 100 % d’énergie pas très propre. 

SMELTER PROJECT – HOMMAGE À BILLY TALENT
Pour la 16e édition de MONT-CARMEL-EN-FÊTE, les organisateurs nous ont présenté en après-midi deux groupes hommages locaux sur la petite scène dans le gazon, à l’arrière.

L’hommage à Billy Talent a débuté à 13 h 30. Mine de rien, ça m’a prit 2h de route de chez moi jusqu’à Notre-Dame-du-Mont-Carmel. Un peu amortie par le char, je me suis rapidement dirigée vers les lieux sous le soleil fendant et ses 38 degrés de ressenti. 

Je serai honnête : je n’aime pas particulièrement les bands hommages en général. Pour que j’apprécie, il faut vraiment que l’attitude du groupe soit bien représentée dans la mise en scène. Dans le fond, un peu comme Elvis Story, moi, je veux croire que c’est le vrai Elvis devant moi.

Si l’interprétation du chanteur de Smelter Project avait indéniablement des intonations rappelant Benjamin Kowalewicz, on n’était pas du tout à Billy Talent au Festivoix. Par contre, est-ce que les gens s’amusaient ? Oui. Est-ce que c’était un bon opener pour la journée ? Oui. 

On a assisté à la majorité du set, puis on est parti se promener, allant saluer, entre autres, Anthony Grenier à la tente POPR. Antho qui, en fin de soirée, m’a regardée en me disant : « Je te l’jure, j’pense pas avoir eu aussi chaud en faisant de la merch qu’aujourd’hui. » J’ai aucune misère à le croire.

Les soundchecks avaient lieu sur la grande scène et je remercie THE SAINTE CATHERINES d’avoir fait des tounes complètes pendant le leur ! Du bon Sainte Caths, c’est tout le temps bon !

PROJEKT REVOLUTION – HOMMAGE À LINKIN PARK
16h, 2e groupe hommage. Déjà, plus de gens foulent le site. Une foule plus dense est formée devant la scène. Trouvant quand même que ce n’est pas une bonne raison pour cuire au soleil, on s’est dirigés dans la partie à l’ombre, à droite devant la scène. Un peu de confort, ça n’a jamais tué personne !

Je précise que je ne connaissais absolument pas aucune des deux formations de bands hommage. Par contre, j’ai trouvé que l’hommage à Linkin Park avait plus de maturité sur scène. Plus rodé, les chanteurs savent où se positionner, ce n’est pas laissé au hasard du moment. Ils ont bien enchaîné les classiques, et aussi quelques pièces un peu moins mainstream.

J’ai particulièrement apprécié qu’ils incluent à leur répertoire The Emptiness Machine. On voit bien le respect de la formation pour l’œuvre entière de LINKIN PARK, pas en tant que puristes du genre « Chester ou rien ». La crowd a bien répondu, les gens dansaient et chantaient, l’euphorie de la journée devenait de plus en plus palpable alors que les activités de lancer de la hache et le foam party débutaient aussitôt la prestation terminée.

KARL BULLETS & INVITÉS
Le chanteur du groupe THE SPEAKEASY avait le mandat d’ouvrir la grande scène. Et comme Karl ne fait jamais rien à moitié, il a invité d’autres artistes avec lesquels des collabs ont eu lieu : Sam Lalonde (LES CHIENS DE BALCON), Louis-Charles Berthiaume (DEAD ALRIGHT) et Émilie Plamondon (THE PUNK ROQUETTE SHOW (podcast), 50 SHADES OF PUNK ROCK, et une petite primeur ici, nouveau projet in coming !). J’ai très hâte d’en savoir davantage sur ce mystérieux projet !

La prestation de « Karl and the gang » a énormément plu. Les gens se massaient de plus en plus à l’avant, une belle foule répondait à son appel. P’tits moments sympathiques aussi de requêtes de circle pit et de wall of death. On s’entend que sur de l’acoustique, ça moshait mou pas mal.

Les gens ont embarqué, c’était drôle, et malgré notre température interne dangereusement similaire a celle de la p’tite dinde de Noël qui cuit dans son jus, Karl a réussi à crinquer la foule pour laisser place à GROOVY AARDVARK.

GROOVY AARDVARK
Gros moment de respect ici. S’il y a une personne qui est présente partout, impliquée dans plusieurs festivals, et en plus avec plein de side projects, c’est bien Vincent Peake. Et il a parfaitement fait « son Vincent », généreux de son intensité avec le soleil plein la face et les 38 degrés de moiteur (qui devaient être rendus à 1000 degrés pour lui sur le stage !). Chanter, jouer, danser, non-stop pendant 1 h allant juste de plus en plus intense… Shout-out aussi à son t-shirt blanc. Il était tellement wet et transparent plus leur set avançait que j’avais envie de lui jeter une couple de 10$ .

Merci une fois de plus à Groovy, pour une prestation qui a juste nargué Dame Nature et son mode « p’tit four » en mettant carrément le feu à la crowd pour les deux bands à venir.

THE SAINTE CATHERINES
Ce qui est spécial avec The Sainte Catherines, c’est qu’on sait jamais si on assiste à leur dernier show ou pas. Donc encore plus important de vivre le moment présent à fond.

Personnellement, j’apprécie énormément Hugo Mudie. En plus de tenir le Pouzza à bout de bras, il est présent à l’année longue pour nous présenter des bands plus underground et pousser la relève, créant aussi des partenariats avec de plus en plus de salles all age. Pis moi, son humour condescendant, j’trouve ça fucking hilarant. Surtout pendant les shows de Sainte Catherines.

Hier, on a eu droit à un Hugo ultra en forme. Mais tsé, VRAIMENT en forme. Et leur setlist était, pour moi, parfaite. Fireworks est mon album préféré et je dois bien l’avoir écouté au moins 7-8 fois dans la semaine, en prévision du show. Donc, quand ils ont entonné Chub-E & Hank, bien là j’ai braggé mon full access pour aller l’écouter tranquillement en avant (je fais 5’1 pis j’voulais vraiment voir, bon !). 75 minutes de pur bonheur, on a voyagé dans l’ensemble de la discographie, accueilli le show comme si c’était le dernier. Le seul moment dans ma vie où je suis groundée dans le moment présent, c’est là.

LAGWAGON
Je pense que c’est le band « international » que j’ai vu le plus souvent dans ma vie. Pis que je me tanne jamais. Même si c’est à chaque année – même plusieurs fois par année. Je me rappelle le Vans Warped Tour en 1997, la première fois que je les voyais live. My god, j’étais encore une ptite ado de 14 ans.  Ma plus longue histoire d’amour ininterrompue !

Cette semaine, je m’étais promis que s’ils faisaient Alien 8, j’étais pour aller dans l’pit. Donc, j’ai passé beaucoup de temps – et beaucoup de tounes – dans l’pit ! Et comme j’avais laissé mes effets personnels en sécurité, je n’ai pas tant de vidéos de leur set. Un peu au tout début, puis quand je suis allée backstage pendant 2 minutes (je trouve l’expérience backstage overrated. Le son est d’la marde, on est dans les jambes pis on les voit de proche oui, mais de dos LOL. Ça manque un ti peu d’ambiance pour moi !).

Joey Cape était tellement en feu hier, y s’est donné pour notre plaisir et le sien aussi. Y’a pas eu de temps mort, pas une fois que je me suis dit : « tiens, une toune pour souffler un peu ». J’étais dans le moshpit, j’ai failli perdre une chaussure… bref, succès total.

Le rappel avec May 16, la crowd culminait l’orgasme de l’avoir attendue depuis tout ce temps-là. Mon linge était rendu imprégné dans mon corps tellement j’étais en sueur d’avoir vécu le moment. Wet, sticky, name it, j’avais toutes les textures possibles que seul un bon show de punk rock peut te donner avec autant de satisfaction.

Pour terminer, je tiens vraiment a faire un shout-out aussi à l’organisateur en chef, qui a été partout : backstage, front stage à recueillir les gens en bodysurf, présent auprès des festivaliers pour s’assurer que tout est chill en prenant le pouls si besoin d’attention à un aspect ou l’autre.

Merci à toute l’équipe de Mont-Carmel en fête pour son accueil et la liberté d’accès que vous donnez aux médias. C’était une 16e édition fort réussie. J’ai déjà hâte de voir ce que vous nous réservez pour l’an prochain !

TEXTE & VIDEOS: CARO THIBAULT | CHICKS ROCK MEDIA

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It’s no secret that I love festivals, I love shows and I love sweating in a moshpit, even if it means being stuck on top of people I don’t know, but with whom I share 100% of not-so-clean energy. 

SMELTER PROJECT – TRIBUTE TO BILLY TALENT
For the 16th edition, the organizers presented two local tribute bands on the small stage in the back lawn.

The Billy Talent tribute started at 1:30 pm. It took me 2 hours to drive from my home to Notre-Dame-du-Mont-Carmel. A little dampened by the float, I quickly made my way to the venue under the blazing sun and its 38-degree temperature. 

I’ll be honest: I’m not particularly fond of tribute bands in general. For me to appreciate them, the band’s attitude has to be well represented in the staging. Basically, a bit like Elvis Story, I want to believe that it’s the real Elvis in front of me.

While the Smelter Project singer’s performance was undeniably reminiscent of Benjamin Kowalewicz, this wasn’t Billy Talent at the Festivoix. On the other hand, were people having fun? Yes. Was it a good opener for the day? Yes. 

We sat through most of the set, then went for a walk, saying hello to Anthony Grenier at the POPR tent, among others. Antho, who, at the end of the evening, looked at me and said: « I swear, I don’t think I’ve ever been as hot making merch as I am today. I can hardly believe it.

The soundchecks took place on the main stage, and I’d like to thank THE SAINTE CATHERINES for doing full tunes during theirs! Good Sainte Caths, always good!

PROJEKT REVOLUTION – LINKIN PARK TRIBUTE
4pm, 2nd tribute band. Already, more people are crowding the site. A denser crowd has formed in front of the stage. Finding that this is not a good reason to bake in the sun, we headed for the shaded area to the right of the stage. A little comfort never killed anyone!

I should point out that I knew absolutely nothing about either of the two tribute bands. On the other hand, I found the Linkin Park tribute more mature on stage. More polished, the singers knew where to position themselves, and it wasn’t left to chance. They performed the classics well, as well as a few less mainstream pieces. I particularly liked the fact that they included The Emptiness Machine in their repertoire. The band’s respect for Linkin Park’s entire body of work is clear, not as “Chester or nothing” purists. The crowd responded well, dancing and singing along, the euphoria of the day becoming more and more palpable as the axe-throwing activities and foam party began as soon as the performance was over.

KARL BULLETS & GUESTS

The lead singer of THE SPEAKEASY was asked to open the main stage. And as Karl never does anything by halves, he invited other artists with whom he’s already collaborated: Sam Lalonde (LES CHIENS DE BALCON), Louis-Charles Berthiaume (DEAD ALRIGHT) and Émilie Plamondon (THE PUNK ROQUETTE SHOW (podcast), 50 SHADES OF PUNK ROCK, and a little scoop here, new project in coming!). I can’t wait to find out more about this mysterious project!

Karl and the gang » were a huge hit. More and more people crowded to the front of the stage, and a great crowd answered his call. There were also some nice moments of circle pit and wall of death requests. It’s clear that on acoustic music, the mosh was pretty soft. 

People got on board, it was fun, and despite our internal temperature dangerously similar to that of a Christmas turkey cooking in its own juices, Karl managed to crank up the crowd to make way for GROOVY AARDVARK.

GROOVY AARDVARK
Big moment of respect here. If there’s one person who’s present everywhere, involved in several festivals, and with plenty of side projects to boot, it’s Vincent Peake. And he did “his Vincent” perfectly, giving of his intensity with the sun in his face and the 38 degrees of humidity (which must have been 1000 degrees for him on stage!). Singing, playing, dancing, non-stop for 1 h just getting more and more intense… Shout-out to his white t-shirt too. He was so wet and transparent as their set went on that I wanted to throw a couple of $10 at him.

Thanks once again to Groovy, for a performance that just taunted Mother Nature and her “p’tit four” mode, setting the crowd on fire for the two bands to come.

THE SAINTE CATHERINES
What’s special about The Sainte Catherines is that you never know whether you’re attending their last show or not. So it’s all the more important to live the moment to the full.

Personally, I’m a huge fan of Hugo Mudie. As well as keeping Pouzza at arm’s length, he’s there year-round to introduce us to more underground bands and push up-and-coming talent, as well as creating partnerships with more and more all-age venues. And I find his condescending humor fucking hilarious. Especially during Sainte Catherines shows.

Yesterday, Hugo was on top form. I mean, REALLY in form. And their setlist was, for me, perfect. Fireworks is my favorite album and I must have listened to it at least 7-8 times in the week leading up to the show. So, when they played Chub-E & Hank, well then, I bragged my full access to go and listen to it quietly up front (I’m 5’1 and I really wanted to see, well!). 75 minutes of pure bliss, we travelled through the entire discography, welcoming the show as if it were our last. The only time in my life I’m grounded in the present moment is right now.

LAGWAGON

I think this is the “international” band I’ve seen most often in my life. And I never get bored. Even if it’s every year – even several times a year. I remember the Vans Warped Tour in 1997, the first time I saw them live. My god, I was still a 14-year-old teenager!  My longest uninterrupted love affair!

This week, I promised myself that if they made Alien 8, I’d go to the pit. So I spent a lot of time – and a lot of tunes – in the pit! And since I’d left my personal belongings in a safe place, I don’t have that many videos of their set. A bit at the very beginning, then when I went backstage for 2 minutes (I find the backstage experience overrated. The sound is crap, you’re in the legs and you can see them up close, yes, but from behind LOL. It’s a bit lacking in atmosphere for me!)

Joey Cape was on fire yesterday, giving his all for our pleasure and his own. There was no downtime, not once did I say to myself: “Here, a song to take the edge off”. I was in the moshpit, almost lost a shoe… in short, a total success. The encore with May 16, the crowd climaxed with the orgasm of having waited for it all this time. My clothes were soaked through my body, I was sweating from having lived the moment. Wet, sticky, name it, I had all the possible textures that only a good punk rock show can give you with such satisfaction.

In conclusion, I’d really like to give a shout-out too to the chief organizer, who was everywhere: backstage, front stage collecting people in bodysurf, present with festival-goers to make sure everything was chill, taking the pulse if any aspect needed attention.

Thanks to the whole « Mont-Carmel en fête »’s team for their warm welcome and the free access you give the media. It was a very successful 16th edition. I can’t wait to see what you have in store for us next year!

TEXTE & VIDEOS: CARO THIBAULT | CHICKS ROCK MEDIA