THE INTERRUPTERS + STREETLIGHT MANIFESTO + THE PLANET SMASHERS + THE ANTI-QUEENS + THE ROBERT’S CREEK SALOON | ENVOL & MACADAM – 28e ÉDITION – QUÉBEC | 13.09.2025

Samedi, dernier jour du festival malheureusement, mais ça commence avec la formation Ska-Swing de Québec; THE ROBERT’S CREEK SALOON qui met la table doucement afin d’aligner les neurones de la foule qui en est à sa 3e journée d’ENVOL ET MACADAM. Un savant mélange de Ska, Jazz, Hip-Hop, Musique latine, Musique slave et Punk rock nous entraîne vers la suite de la journée.

Retour vers le ska/punk avec THE PLANET SMASHERS, STREETLIGHT MANIFESTO et THE INTERRUPTERS. Mais avant, ce sont les filles de THE ANTI-QUEENS qui continuent le bal. Un punk rock accessible, porté par une hargne féminine authentique. Je les ai déjà vues et appréciées, et encore une fois, elles lancent la soirée avec énergie et caractère.

THE PLANET SMASHERS
Je voudrais voir ce groupe à tous les festivals, à chaque édition. Leur ska est doux, festif, positif. Une musique qui rassemble et qui apaise. C’est viscéral, l’humain est naturellement attiré par ces rythmes. Partout où je pose les yeux, je vois des gens heureux qui hochent la tête ou danse sur la musique. 

Quant à la setlist, peut-être qu’ils ont des nouveautés, je ne m’y connais pas assez, mais on peut être sûrs qu’ils jouent tous les hits qu’on veut entendre. Leur musique ne se limite pas à nous faire vivre pleinement le moment présent, elle ravive aussi une foule de souvenirs. J’ai un faible pour la personnalité du frontman, Matt Collyer. Il est tellement attachant. C’est toujours charmant de l’entendre s’adresser à la foule en français, avec son bel accent. Honnêtement, j’aurais pu les écouter jusqu’à minuit sans jamais me lasser.

STREETLIGHT MANIFESTO
Je m’excuse d’avance auprès des fans, et ils sont partout sur le site, mais je ne peux pas passer sous silence mon impression. Impossible pour moi d’embarquer dans la musique. J’ai beaucoup de misère à les prendre au sérieux. Leur style m’évoque plutôt une ambiance de cirque, mime, jonglerie, femme à barbe. Bref, une ambiance qui me laisse complètement à côté de la vibe. Et pourtant, les gens les adorent. On voit des t-shirts du groupe partout. La foule est remplie de fans fidèles, entièrement gagnés à leur cause. 

Pourtant, j’aime les cuivres. Malgré une section complète et une exécution irréprochable de leur part, j’ai hâte que ça finisse. J’arrive quand même à apprécier certains passages, surtout ceux sans voix. Je n’adhère pas, mais je comprends la hype. Sur scène, ils dégagent une énergie incroyable. Ils sont tight, parfaitement rodés. Ce sont d’excellents musiciens, totalement en contrôle. C’est simplement un style qui ne résonne pas avec moi.

THE INTERRUPTERS
Grande admiratrice d’Operation Ivy et de Tim Armstrong, j’attendais un son comme celui-là depuis 25 ans. Quand j’ai découvert THE INTERRUPTERS, en 2013, ça a été un coup de foudre immédiat. J’ai traversé une période intense où je les suivais partout. Je les ai vus plus d’une dizaine de fois, dans toutes sortes de contextes, sur toutes sortes de scènes, devant toutes sortes de foules. Après leur troisième album, j’ai pris un peu de distance, j’étais moins obsédée, mais ils sont toujours restés parmi mes groupes incontournables. Leur évolution est impressionnante. Depuis leur premier show au Québec, au Rockfest en 2014, que je les imagine au sommet. Et les voilà, aujourd’hui, tête d’affiche d’une des plus grosses soirées d’ENVOL ET MACADAM.

Leur musique, c’est du bonheur à l’état pur, et leurs spectacles ont toujours quelque chose de magique. Leur talent est immense. Une parfaite maîtrise de leurs instruments, une mise en scène impeccable, et cette capacité à créer une connexion authentique avec la foule. À chaque fois, on a le sentiment de faire partie de la famille.

J’ai toujours aimé la voix d’Aimee, mais depuis le dernier album, je la trouve encore plus belle, plus profonde. Et ce soir, son interprétation de « Alien » me touche droit au cœur. Je ressens toute la détresse dans sa voix, impossible d’y rester insensible. Sa voix rauque, chargée d’émotion, me bouleverse. J’ai eu de la misère à retenir mes larmes.

Une autre grande réussite pour ce magnifique festival !

Mention spéciale à l’organisme Pech-Sherpa de nous avoir permis de gueuler du plus profond de nos tripes dans leur « Boîte à cris » ! Quel défoulement, en voici la compilation du festival. Regardez bien le lien vers 4m07 : https://www.facebook.com/share/v/1BJw7qMxAz

TEXTE: GENEVIEVE OUELLET | CHICKS ROCK MEDIA
PHOTO: MARIE EVE DESMEULES | CHICKS ROCK MEDIA  

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Saturday, unfortunately the last day of the festival, but it kicks off with Quebec City’s Ska-Swing band THE ROBERT’S CREEK SALOON, gently setting the stage to get the crowd’s neurons aligned on their third day of ENVOL ET MACADAM. A clever mix of ska, jazz, hip-hop, Latin music, Slavic music, and punk rock carries us through the rest of the day.

Back to ska/punk with THE PLANET SMASHERS, STREETLIGHT MANIFESTO, and THE INTERRUPTERS. But first, the girls from THE ANTI-QUEENS keep the party going. It’s punk rock made for everyone, carried by an authentic feminine rage. I’d seen and enjoyed them before, and once again, they opened the night with energy and character.

THE PLANET SMASHERS
I wish I could see this band at every festival, every single edition. Their kind of ska is smooth, festive, and positive. Music that brings people together and soothes at the same time. It’s visceral – humans are naturally drawn to these rhythms. Everywhere I look, I see people smiling, nodding their heads, or dancing to the music.

As for the setlist, maybe they slipped in some new tracks, I’m not sure, but you can bet they played all the hits we wanted to hear. Their music not only makes us live fully in the moment, it also stirs up so many memories. I have a soft spot for frontman Matt Collyer. He’s so endearing. It’s always charming to hear him speak to the crowd in French, with that lovely accent. Honestly, I could have listened to them until midnight without ever getting tired.

STREETLIGHT MANIFESTO
I apologize in advance to the fans – and they’re everywhere on site – but I can’t stay silent about my impression. I just couldn’t get into the music. I had a really hard time taking them seriously. Their style reminded me more of a circus, like with a mime, juggling, a bearded lady. In short, an ambience that left me completely side-tracked. And yet, people absolutely love them. There are band t-shirts everywhere. The crowd is full of die-hard fans, totally devoted.

The irony is, I’ve always loved brass. And despite a full horn section and flawless execution, I just wanted it to end. I did manage to appreciate a few moments, especially the parts without vocals. I don’t connect with it, but I get the hype. On stage, their energy is undeniable. They’re tight, perfectly polished. Excellent musicians, totally in control. It’s just a style that doesn’t resonate with me.

THE INTERRUPTERS
As a longtime admirer of Operation Ivy and Tim Armstrong, I’d been waiting for a sound like this for twenty-five years. When I first discovered THE INTERRUPTERS back in 2013, I immediately fell in love. I went through an intense phase where I followed them everywhere. I’ve seen them more than ten times, in all kinds of contexts, on all kinds of stages, in front of all kinds of crowds. After their third album, I took a little step back – I was less obsessed – but they remained in my list of favourite bands. Their growth has been remarkable. Since their first show in Quebec, at Rockfest 2014, I saw them at the top. And now here they are, headlining one of the biggest nights at ENVOL ET MACADAM.

Their music is pure joy, and their shows always carry a touch of magic. Their talent is immense: mastery of their instruments, an impeccable stage presence, and this ability to build a genuine connection with the crowd. Every time, it feels like being part of the family. I’ve always loved Aimee’s voice, but since the last album, I find it even more beautiful, more deep. And tonight, her interpretation of « Alien » hit me straight throught the heart. I felt all the anguish in her voice – it was impossible to stay indifferent. Her raspy, emotion-filled voice shook me to the core. I had a hard time holding back tears.

Another great success for this amazing festival!

TEXT: GENEVIEVE OUELLET | CHICKS ROCK MEDIA
PHOTO: MARIE EVE DESMEULES | CHICKS ROCK MEDIA