SILVERSTEIN + FOUR YEAR STRONG + I THE MIGHTY TOURNÉE 20e ANNIVERSAIRE IMPÉRIAL BELL 01.03.20

À croire que les Ontariens de SILVERSTEIN aiment Québec, et ce, avec passion, puisque la formation en est à sa 3e présence en sol québécois en trois ans, cette fois-ci pour souffler leurs 20 bougies. C’est donc dans un Impérial pratiquement complet que je me rends ce soir, un peu en avance je l’avoue, pour saluer ma collègue Carla et les sympathiques agents de sécurité, en cette belle soirée de début Mars.

Petit stop rapide pour saluer Larry Wentworth, photographe de la tournée précédente et “merch boy” (cette année, il est remplacé par Vince Dwyer) afin d’attraper un patch et un t-shirt et me voilà prête pour le début de la soirée toute hardcore, du moins j’y croyais.

On commence la soirée doucement avec I THE MIGHTY. Le groupe, composé de Brent Walsh (chant, guitare), Ian Pedigo (guitare), Chris Hinkley (Basse) et Blake Dahlinger (batterie et percussions), met le feu aux poudres avec leur post-hardcore parsemé de rock progressif, expérimental et alternatif. Ils nous offriront un petit cocktail de chansons pour bien se réchauffer, ainsi qu’une inédite « Where I Want to Be », qui figurera sur leur prochain album studio (date de parution à venir).

I THE MIGHTY

Du côté du parterre cependant, on note bien que les Américains sont un peu moins connus que les deux prochaines performances, alors que peu de gens s’y entassent et que le public en général manque un peu de vigueur.

Pour FOUR YEAR STRONG cependant, la foule s’amasse un peu plus vers l’avant, comblant l’espace disponible, empêchant presque les gens au premier rang de bouger aisément. Tombant un peu plus dans les sonorités punk-rock qu’on connaît aux bands tel que NEW FOUND GLORY ou THE OFFSPRING, les quatre garçons de Worcester au Massachusetts sont venus nous présenter leur 7e album en carrière, sortit le 28 février dernier, BRAIN PAIN.

FOUR YEAR STRONG

Le quatuor américain, composé de Dan O’Connor (Chant, Guitar) et Alan Day (Chant, guitar), Joe Weiss (basse) et de Jake Massucco.(batterie) est puissant, passant rapidement d’une chanson à l’autre, sans pratiquement ne jamais avoir d’interactions parlées avec son public, qui lui, se régale à coup de moshpit discrets et de poings en l’air.

Puis finalement aux alentours de 9h00, ce sera au tour de Shane Told (chant) et sa bande de joyeux lurons d’entrer sur scène. Et quelle énergie! Les gars de Burlington en Ontario étaient visiblement en forme et le public aussi, puisque ceux-ci se sont déchaînés durant les deux heures où la formation a mis le feu à la scène.

SILVERSTEIN

Afin de présenter du nouveau matériel de leur album à paraître et des pièces plus classiques, SILVERSTEIN a divisé sa prestation en trois parties en nous livrant quelques nouvelles chansons, comme Burn it Down, en tout début et suivi d’un “set acoustique”, où Shane Told jouera en partie seul avec sa guitare sèche et pour finir, certains classiques comme la désormais célèbre version de Apologize du groupe One Republic puis l’intégralité de Discovering the Waterfront, qui célèbre son 15e anniversaire cette année. Saluons ici la fougue du public qui ne semble pas s’épuiser et la vitalité de Told qui nous offrira une voix pleine pendant deux heures.

SILVERSTEIN

Moment tendresse vers la fin où un Shane qui semble très émotif parle des débuts de la formation et de l’histoire derrière leur toute première présence à Québec pour l’ExoFest en 2001 et qu’ils ont profité de l’occasion pour “pop the champagne” à leurs 20 ans.

Une soirée qui restera à jamais gravée dans ma mémoire et dans celle des 900 personnes présentes ce soir-là, à coup sûr!

TEXTE ET PHOTOS: VALÉRIE DIONNE // CHICKS ROCK MEDIA

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