OBSCURA + ATHEIST + ORIGIN + DECREPIT BIRTH + FRACTAL UNIVERSE | SALLE MONTAIGNE QUEBEC | 03.05.2025

La soirée s’annonce belle avec l’arrivée du beau temps et du passage du Shred & Prog Fest à Québec. Le soleil, toujours bien au-dessus de l’horizon, nous accompagne vers la SALLE MONTAIGNE, le nouveau lieu metal de la région, un besoin criant depuis la « perte » du sacro-saint Impérial au profit d’évènements plus mainstream. Shout out à DISTRICT 7 PRODUCTION d’avoir osé, car même si l’endroit n’a pas le charme et l’âme de l’Impérial, j’avoue que c’est un excellent « runner up ». 

Au menu ce soir, cinq bands de tech death metal et de gros calibre, soit OBSCURA, ATHEIST, ORIGIN, DECREPIT BIRTH et FRACTAL UNIVERSE.

FRACTAL UNIVERSE (circa 2014, sur Metal Blade Records)Servi en guise de mise en bouche, le quatuor français de l’est (Nancy) nous en met plein les oreilles avec son tech death metal à la sauce prog-jazz. Ce qui surprend c’est bien évidemment de voir Vince Wilquin (voix/guitare) passer de la guitare au saxophone et d’en sortir un metal jazzé et bien fumeux. J’en suis restée surprise et impressionnée, moi qui n’aime pas vraiment cet instrument.

Armé de son saxo, le frontman s’est également payé un bain de foule, contribuant à briser la glace – très audacieux.

Les autres membres ne sont pas en reste : ça décoiffe tout autant avec Hugo Florimond (guitare), Valentin Pelletier (basse) et Clément Denys (drums), une présence sur scène très groovy, énergique et souriante.

Ce n’était pas notre première couverture du groupe, on l’avait découvert en 2022, en Irlande alors qu’il avait partagé la scène de l’Opium de Dublin aux côtés d’EVERGREY et de VIRTUAL SYMETRY. Et ce fut un coup de coeur immédiat. Les gars sont humbles et très sympathiques. Mais ne vous laissez pas berner par leur jeunesse : ce sont des bêtes de scène, des artistes accomplis et talentueux. Selon nous, FRACTAL UNIVERSE est le visage moderne du death progressif, combinant clarté sonore, complexité et accessibilité. Les gars m’ont confirmé leur volonté de revenir nous rendre visite. D’ailleurs, ils viennent tout juste de sortir leur quatrième album The Great Filters (avril 2025). L’album traite du paradoxe de Fermi, avec des thèmes mélangeant science, philosophie et science-fiction. Pour se faire l’oreille, le titre le plus représentatif de cet album est « The Seed of Singularity » (que nous avons eu la chance d’entendre live ce soir).

Sinon, pour découvrir l’univers de FRACTAL UNIVERSE en trois pièces incontournables (https://fractaluniverseband.bandcamp.com/) :

– « A Clockwork Expectation » (The Impassable Horizon, 2021) : mélange parfait de growl, chant clair et polyrythmie groovy.
– « Flashes of Potentialities » (Rhizomes of Insanity, 2019) : très technique, conceptuel, atmosphérique.
– « Parabola of Ascension » (Engram of Decline, 2017) : technique et mélodique, introduction idéale à leur univers.

DECREPIT BIRTH (circa 2001, sur Nuclear Blast et Unique Leader Records)
DECREPIT BIRTH mêle la virtuosité extrême du death metal technique à une sensibilité mélodique. Le groupe se distingue par ses riffs néoclassiques et sa « spiritualité » musicale : le pouvoir de leur son est absolu, direct et nous fait vibrer. On est dans l’authentique, sans artifices. Les solos sont très mélodiques et rapides, la structure est progressive.

Gabe Seeber est une machine derrière son drum et ses blast beats donnent le frisson. Il est très beau à voir aller, concentré sur ses toms, les baguettes volent comme si elles étaient vivantes. #respecteternel

L’ajout de Chris Ratcliffe comme bassiste est un « happy fit ». Il ajoute une présence solide et très naturelle, une force brute calant ses pistes à celles de Gabe.

Matt Sotelo a un style fluide, mêlant shred et sensibilité de jeu avec un sens harmonique très développé. Encore là de l’authentique pur et dur.

Le chanteur, Bill Robinson, me rappelle Randy Blythe de par son attitude, sa gestuelle et ses dreads. Il est direct et très puissant, il bouge sans arrêt et va très souvent voir la foule dans une vraie communion.

ORIGIN (circa 1997, sur Nuclear Blast et Agonia Records)
Reconnu pour son extrême rapidité, sa précision chirurgicale et son approche brutale du death metal technique, ORIGIN est une légende du tech death brutal, avec une twist futuriste dans leur production et leur thématique.

Ce soir, les gars du Kansas prennent d’assaut le stage devant une foule médusée. Il fait chaud et on veut du gros SON.

Leur style musical rassemble des tempos ultra-rapides, du sweep picking omniprésent, des voix gutturales extrêmes et une batterie en rafale où les blast beats de John Longstreth sont constants : incroyable!

 Jason, le est droit et rapide, sa technique vocale est solide.

À la basse, Mike Flores possède son instrument et ça fuzz grave, la vibration des cordes frappe dur et sans artifice : c’est parfait. Je suis en admiration devant lui, car c’est jamais trop groovy ni trop brut, non sans rappeler la vibe hardcore.

Paul Ryan fait des aller-retour sur l’ensemble de ses cordes, enchaînant les arpèges, les notes défilent en séries.

Le niveau de virtuosité frôle l’inhumain, c’est l’un des groupes les plus rapides qu’il m’ait été donné de voir live.

ATHEIST (circa 1987–1994 et retour en 2006, sur Season of Mist et Active Records)
C’est au son de Pink Floyd que les Floridiens d’ATHEIST arrivent sur scène. J’avais personnellement très hâte de les voir live, puisqu’ils sont l’un des pionniers du death metal technique américain. Ce qui est particulier avec ATHEIST c’est qu’ils ont révolutionné le genre en intégrant des éléments de jazz fusion, des contretemps complexes et une approche très cérébrale de la musique extrême. Leur influence est majeure pour toute la scène tech death actuelle.

Dès l’arrivée sur scène on sent qu’il va se passer quelque chose de gros, la fébrilité est palpable. Et le tsunami nous coupe le souffle. Leur style musical est un régal auditif avec des guitares syncopées et des riffs saccadés, une basse très expressive, un jeu de batterie polyrythmique, le tout sur des structures non linéaires! Rien de moins.

Même en ne jouant plus de la guitare, le chanteur Kelly Shaefer demeure le point central de la scène. Son charisme est palpable. Mes yeux reviennent souvent sur lui, l’émotion qu’il génère est comme une onde de choc.

Le jeu de scène est tout simplement parfait et en constante synergie avec les autres membres qui occupent la scène.

Jerry Witunsky, le lead guitariste, est hypnotique et dévoué à son instrument, il nous démontre la passion enflammée qu’il lui voue. Il m’a rappelé le regretté Randy Rhoads, l’une de mes idoles, et c’est plutôt rare que j’en viens à le comparer.

Yoav Ruiz-Feingold, le bassiste est un vrai loup-garou, martelant sans relâche sa basse et communiquant sa fougue à la foule, il slappe carrément le manche. Nous assistons à un puissant duel de manches d’instruments entre lui et Jery. Sans contredit, les musiciens les plus vigoureux de la soirée.

OBSCURA (circa 2002, sur Nuclear Blast, Relapse Records et Season of Mist)
Saviez-vous que ces piliers du death metal allemands se sont inspirés de l’album Obscura du groupe GORGUTS (pionnier du death metal avant-gardiste québécois) pour leur nom de groupe ? Le monde est vaste, mais également petit.

Considérés comme faisant partie des groupes les plus influents du genre death metal progressif moderne du 21^e siècle (aux côtés de BEYOND CREATION, ARCHSPIRE et FALLUJAH), ça se valide très bien avec ce qui se passe sur scène.

Quasi absente de toute la soirée, la boucane se fait présente et l’ambiance devient planante et plus feutrée. Le jeu de lumière ajoute également à ce changement de mood.

Voici enfin l’entrée sur scène de David Diepold… mais non, c’est Clément Denys de FRACTAL UNIVERSE qui s’assoit derrière la batterie, suivi de Vince Wilquin à la guitare (M. Saxophone en personne), de Jeroen Paul Thesseling sur sa basse fretless et bien sûr du membre fondateur Steffen Kummerer à la voix et à la guitare. Je n’ai pas bien saisi pourquoi nos deux amis de FU se sont retrouvés à faire partie du groupe en tête d’affiche, mais #respectx1000.

La vague de son de « Forsaken » nous soulève et nous emporte dans un niveau technique très élevé et exigeant. OBSCURA a l’art d’allier complexité et musicalité sur des textes traitant de cosmologie et d’espace-temps, mais aussi de spiritualité, de conscience, de philosophie et de sciences. Des thèmes rares dans le death metal traditionnel et qui contribuent à leur originalité.

Jeroen Paul Thesseling est IMPRESSIONNANT. Sa pleine maîtrise de son instrument est tout simplement parfaite et d’une rigueur olympique. C’est technique mais souple et d’une richesse mélodique. *OUFF*

Steffen Kummerer est fidèle à ses fans et les regarde intensément de derrière son micro vintage (unidirectionnel), un choix non conventionnel pour le metal, mais assurément influencé par le jazz classique dont il est amateur. Steffen nous prouve encore une fois sa virtuosité : sa technique vocale et son jeu de guitare assure les compositions complexes dont il est l’auteur.

Je ne m’étendrai pas trop sur nos deux comparses de FRACTAL UNIVERSE, mais sérieux les gars, avez-vous des limites? Car les rythmes complexes et les changements de tempo fréquents, les riffs rapides et les solos de virtuoses composant les pièces d’OBSCURA, c’est un gros défi et vous cochez toutes les cases avec mention, alors chapeau!

Une soirée que je qualifie de sans faute, où la foule s’est donnée tout autant que les musiciens sur scène – avec ferveur, reconnaissance et dévouement total, sans oublier le brutal défoulement dans un moshpit honorable. 

Merci à DISTRICT 7 PRODUCTION et au staff présent (l’accueil, le bar, la sécurité) : vous êtes parfaits.

COMPTE-RENDU & PHOTOS : MARIE EVE DESMEULES | CHICKS ROCK MEDIA

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It’s shaping up to be a beautiful evening, with the arrival of fine weather and the Shred & Prog Fest in Quebec City. The sun, still well above the horizon, accompanies us to the SALLE MONTAIGNE, the region’s new metal venue, a crying need since the “loss” of the sacrosanct Impérial to more mainstream events. Shout out to DISTRICT 7 PRODUCTION for having dared, because even if the place doesn’t have the charm and soul of the Impérial, I have to admit that it’s an excellent “runner up”. 

On the menu tonight are five high-caliber tech death metal bands: OBSCURA, ATHEIST, ORIGIN, DECREPIT BIRTH and FRACTAL UNIVERSE.

FRACTAL UNIVERSE (circa 2014, on Metal Blade Records) Serving as an appetizer, this French quartet from the east of France (Nancy) will fill our ears with their prog-jazz tech death metal. What’s surprising, of course, is to see Vince Wilquin (vocals/guitar) switch from guitar to saxophone and come out with a jazzy, smoky metal sound. I was surprised and impressed, as I don’t really like this instrument. Armed with his saxophone, the frontman also took a dip in the crowd, helping to break the ice – a very bold move. The other members of the band were not to be outdone: Hugo Florimond (guitar), Valentin Pelletier (bass) and Clément Denys (drums) were just as impressive, with their groovy, energetic and smiling stage presence.

This wasn’t our first coverage of the band, having discovered them in Ireland in 2022, when they shared the stage at Dublin’s Opium alongside EVERGREY and VIRTUAL SYMETRY. And it was an instant crush. The guys are humble and very friendly. But don’t be fooled by their youth: they’re real performers, accomplished and talented. In our opinion, FRACTAL UNIVERSE is the modern face of progressive death, combining sonic clarity, complexity and accessibility. The guys have confirmed their willingness to come back and visit us. In fact, they’ve just released their fourth album, The Great Filters (April 2025). The album deals with Fermi’s paradox, with themes mixing science, philosophy and science fiction. To get an earful, the most representative track on this album is “The Seed of Singularity” (which we were lucky enough to hear live this evening).

Otherwise, to discover the world of FRACTAL UNIVERSE in three must-have tracks (https://fractaluniverseband.bandcamp.com/):

– “A Clockwork Expectation” (The Impassable Horizon, 2021): a perfect blend of growl, clean vocals and groovy polyrhythm.
– “Flashes of Potentialities” (Rhizomes of Insanity, 2019): highly technical, conceptual, atmospheric.
– “Parabola of Ascension” (Engram of Decline, 2017): technical and melodic, an ideal introduction to their world.

DECREPIT BIRTH (circa 2001, on Nuclear Blast and Unique Leader Records)
DECREPIT BIRTH combines the extreme virtuosity of technical death metal with a melodic sensibility. The band stands out for its neoclassical riffs and musical “spirituality”: the power of their sound is absolute, direct and thrilling. It’s authentic, without artifice. The solos are fast and melodic, the structure progressive.

Gabe Seeber is a machine behind his drum and his blast beats are chilling. He’s beautiful to watch, concentrated on his toms, the sticks flying as if they were alive. #respectteternel

The addition of Chris Ratcliffe as bassist is a happy fit. He adds a solid, very natural presence, a raw strength wedging his leads to Gabe’s. Matt Sotelo has a fluid style, blending shred and sensibility with a well-developed sense of harmony. Again, pure, unadulterated authenticity. The singer, Bill Robinson, reminds me of Randy Blythe in attitude, body language and dreads. He’s direct and very powerful, he moves non-stop and very often goes to the crowd in true communion.
An happy fan even had the pleasure of sharing the mic for a few seconds with him.

ORIGIN (circa 1997, on Nuclear Blast and Agonia Records) Renowned for their extreme speed, surgical precision and brutal approach to technical death metal, ORIGIN are a legend of brutal tech death, with a futuristic twist in their production and theming. Their musical style brings together ultra-fast tempos, omnipresent sweep picking, extreme guttural vocals and bursting drums where John Longstreth’s blast beats are constant: unbelievable!

Tonight, the guys from Kansas take over the stage in front of a stunned crowd. It’s hot and we want big SOUND. On bass, Mike Flores owns his instrument and it fuzzes deep, the vibration of the strings hitting hard and without artifice: it’s perfect. I’m in awe of him, because it’s never too groovy or too raw, not without a hardcore vibe.

Jason, the frontman is straight and fast, his vocal technique is solid.
Paul Ryan goes back and forth on all his strings, stringing arpeggios together, the notes marching by in series.

The level of virtuosity bordered on the inhuman, and this was one of the fastest bands I’ve ever seen live.

ATHEIST (circa 1987-1994 and back in 2006, on Season of Mist and Active Records)
The Floridians of ATHEIST arrive on stage to the sound of Pink Floyd. I was personally looking forward to seeing them live, as they are one of the pioneers of American technical death metal. What’s special about ATHEIST is that they have revolutionized the genre by incorporating elements of jazz fusion, complex off-beats and a very cerebral approach to extreme music. Their influence is a major one on today’s tech death scene.

From the moment they arrive on stage, you can feel that something big is about to happen, and the excitement is palpable. And the tsunami takes our breath away. Their musical style is an aural delight, with syncopated guitars and jerky riffs, expressive bass, polyrhythmic drumming and non-linear structures! Nothing less.

Even though he no longer plays guitar, singer Kelly Shaefer remains the focal point of the stage. His charisma is palpable. My eyes often return to him, and the emotion he generates is like a shockwave.

Jerry Witunsky, the lead guitarist, is hypnotic and devoted to his instrument, demonstrating his fiery passion for it. He reminded me of the late Randy Rhoads, one of my idols, and it’s not often that I compare him. His stage presence is simply perfect, and in constant synergy with the other members occupying the stage.

Yoav Ruiz-Feingold, the bassist, is a true werewolf, relentlessly hammering his bass and communicating his ardor to the crowd. We witness a powerful duel of instrument handles between him and Jerry. Without doubt, the most vigorous musicians of the evening.

OBSCURA (circa 2002, on Nuclear Blast, Relapse Records and Season of Mist)
Did you know that these German death metal stalwarts took their inspiration for their band name from the Obscura album by Quebec avant-garde death metal pioneers GORGUTS? It’s a big world, but it’s also a small one.

Considered to be among the most influential bands of the modern progressive death metal genre of the 21st century (alongside BEYOND CREATION, ARCHSPIRE and FALLUJAH), this is very much validated by what happens on stage.

Almost absent for the whole evening, the smoky fog machines makes its presence felt and the atmosphere becomes more subdued. The lighting also adds to the mood.

David Diepold finally takes the stage… but no, it’s Clément Denys from FRACTAL UNIVERSE who sits behind the drums, followed by Vince Wilquin on guitar (Mr. Saxophone himself), Jeroen Paul Thesseling on fretless bass and, of course, founding member Steffen Kummerer on vocals and guitar. I didn’t quite understand why our two friends from FU ended up as part of the headlining band, but #respectx1000.

The wave of sound of “Forsaken” lifts us up and carries us away in a very high and demanding technical level. OBSCURA have the art of combining complexity and musicality with lyrics dealing with cosmology and space-time, as well as spirituality, consciousness, philosophy and science. Themes that are rare in traditional death metal and that contribute to their originality.

Jeroen Paul Thesseling is IMPRESSIVE. His complete mastery of his instrument is simply perfect and Olympically rigorous. It’s technical yet supple and melodically rich. *OUFF*

Steffen Kummerer is loyal to his fans, watching them intently from behind his vintage (unidirectional) microphone, an unconventional choice for metal, but certainly influenced by his love of classical jazz. Steffen once again proves his virtuosity: his vocal technique and guitar playing underpin the complex compositions of which he is the author.

I won’t say too much about our two FRACTAL UNIVERSE comparses, but seriously, guys, do you have any limits? Because the complex rhythms and frequent tempo changes, the fast riffs and virtuoso solos that make up OBSCURA‘s pieces are a big challenge, and you tick all the boxes with distinction, so hats off to you!

An evening that I’d describe as faultless, where the crowd gave as much as the musicians on stage – with fervor, gratitude and total dedication, not forgetting the brutal release in a respectable moshpit. 

Thanks to DISTRICT 7 PRODUCTION and the staff present (reception, bar, security): you’re perfect.

REVIEW & PHOTOS : MARIE EVE DESMEULES | CHICKS ROCK MEDIA